Vocations

4ème dimanche de Pâques de l'année B

Ce Dimanche de prière pour les vocations est une invitation à prier pour que naissent et grandissent, parmi les jeunes, garçons et filles de notre paroisse, des vocations religieuses et missionnaires… et pour que certains, même parmi les moins jeunes, s’engagent dans le diaconat permanent et le sacerdoce.

À l’origine d’une vocation, il y a presque toujours une rencontre avec des personnes qui ont donné leur vie au Christ, et qu’on peut véritablement appeler des témoins, parce qu’ils donnent envie de faire le même don de soi.
Une vocation est généralement portée par une famille ; elle est également portée par une communauté, que ce soit une Paroisse, ou toute autre communauté de disciples du Christ vivant de leur foi.

Cela ne veut pas dire qu’une vocation soit fragile. Il existe bien des religieux et des prêtres qui restent fidèles dans des conditions difficiles. Ayant renoncé au mariage et au bonheur d’avoir des enfants, on ne peut pas dire, d’une façon générale, qu’ils soient fragiles, mais plutôt que leur fidélité est un témoignage de foi !
Mais pour s’engager dans une telle existence, qui suppose un don de soi, il y a généralement des rencontres qui sont décisives. A l’origine d’un tel idéal, non seulement de foi, mais de don de soi, il y a souvent la rencontre de véritables témoins : de personnes ou de communautés ferventes.

On peut dire que la vocation ne concerne pas seulement les prêtres et les religieuses… du fait que chacun de nous est appelé à la sainteté… mais aussi parce que ces vocations elles-mêmes ont besoin du témoignage de chacun des fidèles : elles supposent que chacun de nous recherche la sainteté dans la condition qui est la sienne, que chacun mette en œuvre les charismes particuliers qu’il a reçus de Dieu pour le service de son Église. Ce qui veut dire que la responsabilité des vocations, c’est notre responsabilité. On ne peut pas vivre comme des chrétiens tièdes, et se plaindre du manque de vocations.

À chaque fois que nous régressons dans notre fidélité à la foi, à l’amour fraternel, au service de la mission par la parole ou par notre comportement, c’est toute l’Église qui régresse.
Si nous sommes des chrétiens imperméables à la Parole de Dieu, et pas trop fidèles aux Sacrements, comment espérer que d’autres consacrent leur vie au service du Christ et à l’annonce de son Évangile.
Si au contraire chacun est fidèle à sa vocation propre, d’époux, de parent ; s’il agit en responsable dans sa vie professionnelle ; si chacun a faim et soif de perfection, à la place que Dieu lui a donnée, alors nous serons une communauté où naîtront aussi des vocations de diacres et de prêtres, des vocations à la consécration de soi et à la vie missionnaire.

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