Si vous avez choisi de servir dans la Gendarmerie… et si vous avez choisi, aujourd’hui, de participer à cette fête de Sainte Geneviève, c’est parce que vous avez un certain idéal… de service et de disponibilité.
Celui ou celle qui détient un pouvoir… et chacun d’entre vous détient un pouvoir… et est regardé comme tel par la société… et qui, en même temps, a une certaine droiture… sait que ce pouvoir est un service de la société.
Et pour ceux qui ont la foi, cet idéal de service doit être encore plus évident.
Mais si vous êtes chrétiens… vous avez, pour vous-mêmes, des exigences qui vont toujours au delà de ce que vous avez été capables de réaliser.
C’est pourquoi nous commencerons cette prière en reconnaissant que nous sommes pécheurs… et que nous avons besoin du pardon de Dieu.
Seigneur Jésus, Fils unique de Dieu, devenu Serviteur pour le salut de tous les hommes, prends pitié de nous.
O Christ, toi qui es le Chemin, la Vérité et la Vie, prends pitié de nous.
Seigneur Jésus, Parole de Dieu… qui nous révèles le sens de notre destinée, prends pitié de nous.
Livre de Samuel… histoire de David… avant d’être roi, il était officier du roi Saül… mais Saül avait cherché à le tuer, et David s’était réfugié dans le désert avec une petite troupe.
Luc, 3, 2-18
Un jour, les gens de Ziff se rendirent auprès de Saül à Guibéa pour lui dire : «David se cache sur la colline de Hakila, en bordure du désert.»
Saül se mit en route et descendit au désert de Ziff avec trois mille soldats d’élite pour traquer David dans le désert.
Il établit son camp sur la colline de Hakila, à l’Est du désert, près de la route.
David, qui s’était retiré dans le désert, envoya des espions et sut que Saül était arrivé.
La nuit, il s’approcha du campement et vit l’endroit où dormaient Saül et Abner, le chef de son armée. Saül était couché dans un enclos, et la troupe campait autour de lui.
Alors David demanda : «Qui veut descendre avec moi, jusqu’à Saül, dans le camp ? » Un homme nommé Abishaï répondit : «Moi, je descendrai avec toi.»
David et Abishaï arrivèrent, dans la nuit, au milieu de l’armée.
Et voici que Saül était couché, endormi, dans l’enclos, sa lance plantée en terre près de lui. Abner et la troupe étaient couchés autour de lui.
Abishaï dit à David : «Aujourd’hui, Dieu a livré ton ennemi entre tes mains. Laisse-moi le clouer à terre avec sa propre lance.»
Mais David lui dit : «Ne le tue pas ! Qui pourrait porter la main sur celui que Dieu a consacré par l’onction sans être puni ?…
Et maintenant, prends la lance qui est à son chevet et la gourde d’eau, et allons nous en.»
Personne ne les vit, personne ne se réveilla.
David passa de l’autre côté du ravin et grimpa sur un sommet.
Il appela Abner le chef de l’armée du Roi : «… Voici la lance du Roi. Envoie un homme la chercher !
Yahvé rendra à chacun selon sa justice, car aujourd’hui, il t’avait livré entre mes mains, et je n’ai pas voulu porter la main sur celui que Dieu a consacré. Yahvé me délivrera du malheur.»
Saül répondit : «Bénis sois-tu, mon fils David ! Quoi que tu fasses, tu réussiras à coup sûr !»
David alla son chemin, et Saül rentra chez lui.
Publié le 2016-03-16