Frères, l’Evangile nous invite à être en état de veille … à ne pas être des tièdes … mais à être dans l’attente de la vie glorieuse à laquelle il nous destine.
Déjà nous sommes enfants de Dieu … mais nous sommes dans l’attente de la plénitude de cette filiation divine.
Être en état de veille, c’est être en contact avec Dieu dans la prière et dans l’Eucharistie … c’est se laisser aimer par lui … c’est aussi avoir une vie sainte, fidèle à l’Évangile.
Et s’il nous arrive de pécher, il nous demande de nous laisser pardonner.
Le Dieu que Jésus nous révèle est un Père qui aime pardonner.
Seigneur Jésus, Maître plein de tendresse, qui veux, non pas nous prendre en défaut … mais nous sauver, prends pitié de nous.
O Christ, ami fidèle … devenu proche de chacun de tes disciples, prends pitié de nous.
Seigneur Jésus, frère de tous les hommes … venu partager avec nous ta condition de fils, prends pitié de nous.
Dieu éternel et tout puissant,
toi que nous pouvons déjà appeler “Notre Père”,
fais grandir en nos coeurs l’Esprit filial,
afin que nous soyons capables d’entrer un jour
dans l’héritage que tu nous as promis,
par Jésus Christ …
Seigneur, toi qui viens à nous … et qui es notre espérance,
écoute notre prière pour ton Eglise, et pour tous les hommes …
Seigneur Jésus,
avec tous ceux qui, dans l’Eglise vivent dans l’attente de ta venue,
avec tous ceux qui donnent la priorité à l’essentiel,
nous voulons, ce matin, te remercier
pour la foi que tu as déposée en nous depuis notre Baptême :
nous te rendons grâces
pour ton Règne qui vient au coeur de notre vie,
maintenant et dans les siècles des siècles.
Dieu notre Père, c’est de toi que l’Église a reçu le pain et le vin qu’elle te présente aujourd’hui.
Nous te bénissons et nous te rendons grâces :
par ta puissance et par ton amour pour les hommes,
tu fais de ces offrandes le corps et le sang de ton Fils,
pour qu’elles soient le Sacrement de notre salut,
par lui, Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Frères et soeurs, puisque Dieu est un Maître
qui se met au service de ceux qui attendaient son retour,
puisqu’il est un Père qui nous aime comme ses enfants,
d’un seul cœur, nous pouvons dire : Notre Père …
Que notre communion à cette Eucharistie, Seigneur notre Dieu,
soit notre délivrance, et qu’elle nous sanctifie :
qu’elle nous garde en contact avec toi jour après jour
et qu’elle fasse de nous des fils adoptifs,
par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Publié le 2016-08-08