Jésus illustre son message en nous donnant un exemple de rapport "maître-esclave" qui n’est pas particulièrement engageant !
Quand un esclave, à cette époque, avait fait son travail des champs, il ne s’attendait pas à des compliments ou à des effusions !
Même en supposant qu’il ait eu un maître particulièrement agréable, il ne s’attendait pas, le soir après son travail, à trouver la table mise, repas préparé, avec son maître, en tablier, souriant, et prêt à faire le service !
Il s’attendait plutôt à des reproches pour son travail ou pour son retard … il savait qu’il aurait à préparer le repas de son maître et à le servir, avant de pouvoir lui-même se mettre à table … et il trouvait cela normal.
Telle était la condition d’un esclave … il ne se posait pas de questions.
Nous, par contre, en lisant cette histoire, nous nous posons des questions !
Cette Parabole est-elle représentative de Dieu et de notre relation à lui ?
Quand nous avons mis en pratique la Parole de Dieu et tous ses commandements, avons-nous tendance à dire : "je suis un serviteur normal … je n’ai aucun droit à la reconnaissance de Dieu" ?
Jésus veut-il nous présenter Dieu comme un maître insatisfait … ou un ours mal léché ?
En vérité, ce qu’il veut nous dire, c’est que : mettre en pratique la Parole Dieu, ce n’est pas rendre service à Dieu … mais à nous mêmes !
Si Dieu a des exigences, ce n’est pas pour se faire servir … c’est pour notre bien … ses commandements sont le secret du salut et de la vie.
Refuser ses commandements : ce n’est pas lui faire du tort, à lui, mais c’est évidemment se faire du tort à soi-même !
Par le péché, l’homme ne fait pas de tort à Dieu … il se détruit lui-même et se rend inapte à la vie éternelle.
En faisant "tout ce que Dieu nous commande", nous ne servons pas ses intérêts ! C’est nous qui avons tout à gagner !
Il est donc évident qu’il n’existe pas de droit à la reconnaissance de Dieu.
On ne saurait imaginer que Dieu puisse nous devoir quelque chose !
Le Créateur nous a tout donné … rien de ce que nous sommes ou de ce nous avons ne constitue un droit.
En aucune circonstance, on ne saurait récriminer contre lui.
Et si nous avons faim et soif de fidélité à sa Parole et de sainteté, ce n’est pas lui qui a de la chance … c’est nous qui sommes "bienheureux" !
Publié le 2007-10-07