"Il n’est permis à personne de rester à ne rien faire." Jean Paul II

11ème dimanche du temps ordinaire de l'année A

On entends dire, depuis des années, qu’en raison de la baisse des vocations, les prêtres ne pourront plus, à l’avenir, avoir le même ministère.
C’est en partie vrai, et dans une paroisse comme Viroflay, vous êtes plusieurs centaines qui êtes actifs et collaborez au travail d’évangélisation.
Mais, à côté de cela, la mission des prêtres, même s’ils sont moins nombreux, sera toujours la même pour l’essentiel.
L’inquiétude devant le manque de vocations n’est pas nouvelle, et on aurait tort de s’imaginer qu’on devra inventer un nouveau type d’Eglise fonctionnant plus ou moins sans prêtres !
Jésus lui-même s’inquiète… et la solution qu’il propose n’est pas de se passer de ceux qu’il appelle des "ouvriers pour la moisson", mais de prier, et de faire en sorte qu’il y ait des vocations.
Il ne suffit pas de prier pour que les autres, ou les enfants des autres, entendent cet appel… il faut que chacun s’interroge sur le sens de sa destinée, qu’il voie où sont les vraies priorités, et soit capable d’accepter cet appel de Dieu pour lui ou pour ses proches.

L’inquiétude de Jésus dans cet Evangile a des raisons qui sont toujours très actuelles : "Voyant les foules, il eut pitié d’elles,parce qu’elles étaient… comme des brebis sans pasteur." C’était une société déboussolée !
Si c’était vrai du temps de Jésus, on voit que les choses ne se sont pas arrangées. Une société déboussolée c’est notre expérience quotidienne : une société qui vit n’importe comment, abrutie par les médias : par le vice et la violence… et qui est prête, lorsqu’elle veut se raccrocher à quelque chose, à se laisser embarquer dans les sectes les plus délirantes.
Ils sont "comme des brebis sans berger"… et que fait Jésus ?
Il choisit les Douze et les envoie comme Apôtres : comme pasteurs de ses brebis… et aujourd’hui encore il appelle certains d’entre nous à être les successeurs des Apôtres.

Mais, on sait également que les "ouvriers pour la mission" ne se limitent pas aux prêtres et aux évêques !
Ce qui habilite les chrétiens à transmettre leur foi, c’est la Confirmation, Sacrement qui n’est pas réservé aux ministres ordonnés !
La Confirmation nous donne toutes les grâces nécessaires pour être des témoins. Si vous êtes baptisés et confirmés, il ne vous manque rien pour évangéliser, il vous reste seulement à plonger !
C’est un acte de foi… mais la Confirmation ne dispense pas de la foi !

Il est vrai que tous ne sont pas appelés à témoigner de la même façon !
La grâce de la Confirmation comporte une diversité innombrable de charismes. Chacun est invité à s’interroger et à se demander quel est son charisme particulier… mais personne ne peut dire qu’il n’a pas de charisme !
Le Pape Jean Paul II disait, dans sa lettre sur la mission des laïcs : "Il n’est permis à personne de rester à ne rien faire."

De toutes les activité qui font la vie d’une Paroisse, la plus importante est la catéchèse.
Elle fait appel à des talents variés selon qu’il s’agit de l’éveil à la foi des 3-4 ans, du catéchisme du primaire, ou de l’aumônerie du collège… ce qui laisse un choix très large.
La catéchèse, c’est l’essentiel de l’évangélisation. Elle doit passer avant tout le reste. C’est l’annonce de l’Evangile à l’Eglise de demain.
Et j’aimerais vous demander une faveur : c’est de proposer vos services sans attendre la rentrée, pour que les responsables de chacune des années ne passent pas leurs vacances à se demander sur qui ils ou elles pourront compter à la rentrée.
Merci de les contacter dès maintenant, si possible pour un engagement qui ne soit pas trop ponctuel.

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Publié le 2005-06-12